Oxalates, bons ou mauvais ?
- Emmanuelle naturopathe
- il y a 7 jours
- 2 min de lecture
Oxalates : faut-il vraiment s’en méfier ? Le point de vue de la naturopathie
Les oxalates ont mauvaise presse : accusés de favoriser les calculs rénaux, les douleurs articulaires ou certaines inflammations… Pourtant, ces molécules naturellement présentes dans les végétaux ne sont pas des ennemies ! En naturopathie, on les aborde comme des indicateurs d’un déséquilibre plus profond : digestion des graisses perturbée, perméabilité intestinale, microbiote appauvri ou foie engorgé.
Voyons comment rétablir l’équilibre sans tout interdire.
Que sont les oxalates ?
Les oxalates sont des composés naturellement présents dans de nombreux aliments végétaux : épinards, blettes, amandes, cacao, betteraves, rhubarbe…Ils servent à la plante de système de défense, et dans un corps en bonne santé, ils sont facilement éliminés par les urines.
Mais quand la digestion, la bile ou le microbiote ne font plus leur travail, les oxalates peuvent s’accumuler et créer des désagréments.
Pourquoi leur taux augmente-t-il ?
Voici les principales causes naturopathiques d’une mauvaise gestion des oxalates :
1. Perméabilité intestinale
Une muqueuse intestinale fragilisée laisse passer les oxalates vers la circulation sanguine. Résultat : douleurs, fatigue, ou hypersensibilité à certains aliments.
2. Candidose chronique
Le Candida albicans produit lui-même des oxalates et perturbe les bactéries bénéfiques (comme Oxalobacter formigenes), qui normalement les dégradent.
3. Mauvaise digestion des graisses
Quand la bile ou les enzymes digestives manquent, les graisses libres se lient au calcium. Ce dernier ne peut plus neutraliser les oxalates, qui deviennent alors plus absorbables.
4. Manque de bile
Une bile paresseuse entraîne une mauvaise élimination des oxalates et un ralentissement hépatique, favorisant leur accumulation.
🌸 Les solutions naturopathiques
1. Soutenir le foie et la bile
Aliments amers : artichaut, pissenlit, radis noir, chicorée (demandez un avis de professionnel)
Tisanes dépuratives : romarin, chardon-marie, desmodium
Eau tiède citronnée le matin pour stimuler la sécrétion biliaire
2. Mieux digérer les graisses
Cuissons douces et huiles de qualité (olive, colza, lin)
Limiter les fritures et graisses industrielles
Si besoin : enzymes pancréatiques ou extraits de bile végétale (demandez un avis de professionnel)
3. Rééquilibrer le microbiote
Favoriser les ferments lactiques et fibres douces
Réduire les sucres et levures en cas de candidose
Soutenir la muqueuse avec L-glutamine, zinc ...
4. Réduire les oxalates intelligemment
Cuire et jeter l’eau de cuisson des légumes riches en oxalates
Associer ces aliments à une source de calcium végétal (sésame, sardines, lait végétal enrichi)
Éviter les excès d’amandes ou cacao en cas de terrain sensible
Les oxalates ne sont pas un poison à éliminer, mais un signal d’alarme du corps.
En restaurant la digestion, le microbiote et le foie, on retrouve naturellement une meilleure tolérance alimentaire.
En conclusion
Aborder les oxalates, c’est avant tout écouter le terrain, comme dans beaucoup de cas. Plutôt que de supprimer, il s’agit de rétablir les fonctions naturelles d’élimination et de digestion, pour retrouver une santé durable et sereine.
Emmanuelle Chrétien Deschâtres – Naturopathe
Accompagnement global digestif, hormonal et immunitaire.
Retrouvez mes conseils sur naturopatheoise.com
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