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Le poids, bien plus qu'une histoire de calories...

Dernière mise à jour : 14 févr. 2023

Et si la prise de poids n'était pas uniquement la conséquence d'une augmentation des rations alimentaires ?

Nous pouvons considérer aujourd'hui que la prise de poids est multifactorielle, et que donc entamer un "régime" ne serait plus seulement abaisser son nombre de calories, notion dépassée et dont on connait les effets rebonds d'une mise en carence trop violente de notre corps. En effet celui-ci, frustré par une trop grande restriction calorique, s'empresse de reprendre et de "surstocker" les graisses dès que les portions normales de nourriture sont réintroduites dans notre alimentation.

Alors que faut-il considérer si l'on veut efficacement perdre du poids ? Il faut tout d'abord analyser la situation de la personne en surpoids afin de pouvoir efficacement prendre en charge ses déséquilibres. Bien entendu une alimentation méditerranéenne pourra être préconisée avec un aménagement chrono biologique, afin que les "bons" aliments soient apportés au "bon" moment de la journée. Apport d'oléagineux, de légumineuses, de bonnes graisses, de fibres, réduction des produits sucrés et transformés, seront alors préconisés.

Mais il est primordial de s'interroger sur l'état de santé physique et psychique de la personne en surpoids.

1/ Présente t-elle un syndrome métabolique et une résistance à l'insuline ? C'est le cas si 3 éléments sont présents : tour de taille supérieur à 88 cm pour une femme et 102 cm pour un homme, augmentation des triglycérides, baisse du "bon" cholestérol, glycémie à jeun supérieure à 1, hypertension.

2/ La personne soufre t-elle de désordres digestifs ? Colon irritable, digestion et transit perturbé, maladie du "foie gras" ou stéatose, candidose intestinale, reflux... Un microbiote intestinal perturbé nous fait prendre du poids.

3/ Quelles est l'état hormonal de la personne : ménopause, andropause, dysfonctions thyroïdiennes ? La baisse de certaines hormones favorise la prise de poids et le stockage des graisses dans nos cellules. L'adiponectine "l'hormone de la minceur" par exemple va diminuer avec l'avancée en âge.

4/ Doit-on améliorer son sommeil ? Par exemple, un sommeil perturbé ou trop court ne permet pas à notre corps de fabriquer l'hormone "leptine" qui régule notre sensation de faim.

5/ Quel est le niveau de stress de la personne ? Quelqu'un de stressé, d'angoissé, avec des émotions mal gérées va présenter des déséquilibres dans la fabrication de certaines hormones. Cela peut l'amener à développer des comportements addictifs et des troubles alimentaires.

Voilà, entre autres, des informations qu'il faut avoir afin de pouvoir établir un programme d'aide pour la personne en surpoids. En fonction des troubles, la naturopathie peut accompagner la perte de poids à travers l'amélioration du sommeil, du stress, des troubles digestifs, des dysfonctions hormonales… Grâce aux plantes comme la cannelle, le curcuma, la griffonia, valériane, rhodiole, certains polyphénols, anti-oxydants, des nutriments comme le chrome, une alimentation adaptée, une hygiène de vie réintroduisant des exercices physiques adaptés, la perte de poids se fera naturellement, sans agresser le corps, mais au contraire en aidant la personne à maitriser ses pulsions, en comblant ses manques, en apaisant ses déséquilibres.



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